4 conseils pour gérer les situations de crise en voyage avec les enfants

Parfois, ça arrive – un imprévu ou plutôt une grosse tuile en voyage avec les enfants. Pas d’aventures sans prise de risque hein (même extrêmement bien calculée). On peut par exemple se perdre dans les montagnes autour de Katmandou. Ou alors, il peut faire un temps pourri (typhon venant de l’Inde oblige) et ton vol Katmandou-Pokhara sur Yeti Airlines, après 3h d’attente dans un hangar aéroport pourri sans rien pour s’asseoir, est simplement annulé. Sorry.

Sauf que l’hôtel que tu as réservé pour le soir se trouve à Pokhara et pas à Katmandou. Il pleut des cordes dehors. C’est le jour le plus important du festival le plus important de l’année – les taxis se font rare. Et pour couronner le tout, c’est la saison touristique et pas mal d’hôtels sont bien remplis. Il est 15h, il fait nuit à 17h30, tu n’as pas le wifi – qu’est-ce que tu fais ?

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Petit cours de gestion de crise en voyage avec enfants

1. Rester calme et rassurer les enfants

Forcément quand on annonce que le vol est annulé, Petit Globetrotteur 1 se met à pleurer. Prendre un avion à turbo-propulsion (à hélices quoi) était pour lui le clou du voyage au Népal ou presque. On le calme, on lui explique que ça aurait été trop dangereux de le prendre à cause du brouillard et de la pluie au milieu de toutes ces montagnes. On respire un grand coup et on reprend ses esprits pour agir. On sort des biscuits, des bonbons (aux grands maux, les grands remèdes) et on réfléchit.

2. Répartir les rôles

Trouver un hôtel en stress avec les enfants dans les pattes, ça ne le fait pas du tout. Répartissez-vous les rôles. Papa Globetrotteur gère les enfants et Maman Globetrotteuse démêle la situation. Ou l’inverse. Choisissez celui des deux qui a les meilleures capacités d’organisation.

3. Agir

Après 30 minutes à galérer pour me connecter à Internet via mon Smartphone dans le terminal local de l’aéroport, on se rend à l’évidence : le réseau ne fonctionne pas. Il faut sortir du terminal (sous la pluie donc). Bien-sûr, il n’y a pas de guichet pour réserver un hôtel ni de café avec une connexion Internet digne de ce nom. Pour couronner le tout : pluie battante + jour le plus important du festival Dassain = pas de taxi. Tout le monde met son parka, Maman Globetrotteuse prend Petit Globetrotteur 2 dans la poussette et le gros sac de rando, Papa Globetrotteur prend la valise, le sac à dos photo devant et Petit Globetrotteur 1 sur le dos. Nous faisons environ 1 km de marche sous des trombes d’eau. On se réfugie à l’hôtel de l’aéroport qui se dresse désormais devant nous. On demande s’il y a le wifi au bar de l’hôtel, on commande un coup à boire et pendant que les enfants regardent une vidéo sur l’iPad, on réserve une nuit dans un super hôtel pour se remettre de cette après-midi de M.

4. Garder le sens de la répartie

Bien-sûr, comme il n’y a pas de taxi de disponible, nous voilà à demander un chauffeur à l’hôtel de l’aéroport pour nous amener dans un autre hôtel… Hmm hmm. Forcément, le prix qu’on nous annonce est faramineux. On garde le sourire (toujours) et on négocie. 25% en moins sur la note. Voilà. Ça valait moins que ça mais vu la situation dans laquelle tu te trouves avec tes enfants, tu ne vas pas chipoter.

Encore une victoire de canard Maman & Papa Globetrotteurs ! Aux vues de la météo, nous avons décidé de reporter notre visite de Pokhara à un prochain voyage et de nous faire rembourser les billets d’avion (une autre paire de manches…). Vous ne serez pas étonnés qu’on ait ensuite décider de passer les vacances de Noël pépère sur une plage de Thaïlande…

Ces 4 conseils s’appliquent quelque soit les galères. Rester calme est peut-être la chose la plus difficile pour moi mais le stress me booste aussi à agir vite et bien. Souvenez-vous : on s’en sort toujours et la panique ne résout rien.

Et vous ? Quels sont vos trucs et astuces pour gérer les situations de crise en voyage avec les enfants ?