Dernière mise à jour le 29 avril 2024 à 17h15
Faire un tour du monde en famille, ça coûte cher et puis, à moins d’avoir des ressources illimitées ou de complètement changer son mode de vie pour devenir une famille nomade, c’est forcément limité dans le temps. Alors étant expatriée depuis 9 ans, je me suis posée la question de savoir si l’expatriation n’était pas la solution la plus facile*. L’expatriation en famille est-elle un long voyage ?
Attention, je ne remets pas du tout en cause un tour du monde en famille (d’ailleurs, j’en rêve aussi !) car je pense que c’est une expérience incomparable mais finalement, quand le but de la famille est de voyager et que les moyens ne sont pas illimités, l’expatriation ne serait-elle pas la réponse à la question ? Avoir un salaire qui tombe tous les mois parce qu’on travaille et profiter des week-ends et des vacances pour visiter la région. C’est ce que la plupart des expatriés de Singapour font. Dans les soirées entre expats, on discute de la prochaine destination, on partage ses bonnes adresses à Koh Samui ou à Boracay. On jette un oeil à Tripinasia pour savoir où aller lors du prochain long week-end.
Un pays entier à découvrir : pas de routine
Quand on est étranger dans le pays dans lequel on vit, on a soif de découvertes. Les monuments historiques, les parcs, les fêtes religieuses : tout est source de nouveautés. Les musées, la culture, la nourriture, la langue aussi. Même après 9 ans dans un tout petit pays tel que Singapour, on a encore des choses à découvrir (alors j’imagine une expat au Canada ou en Australie !). Je vous suggère d’ailleurs d’adopter un comportement d’expatrié dans votre propre ville ou département. Qui sait ce que vous pourrez découvrir…
Les conditions de vie (appartement dans une résidence avec piscine) et le climat (pas de saison, température entre 24 et 31°c toute l’année) me donne l’impression de vivre dans un club de vacances malgré des semaines de boulot de plus de 45h. Et ce sentiment ne peut être présent que lorsque l’on vit en dehors de son pays d’origine. Comme si la routine ne s’installait jamais en expatriation. J’avais d’ailleurs la même impression lors de mon année au Japon.
Une banale balade au marché nous permet de découvrir des fruits et légumes nouveaux par exemple. Des choses simples mais nouvelles qui nous font voyager (avant que je ne m’extasie devant un chou rouge à Intermarché…).
Et puis, on peut aller beaucoup plus en profondeur dans la culture du pays. On en apprend plus sur son histoire, on en apprend la langue (les Petits Globetrotteurs remercieront peut-être leurs parents plus tard d’avoir été exposé au mandarin depuis la naissance…).
Une ouverture aux autres
Si je voyage avec mes enfants, c’est avant tout pour le plaisir du temps partagé ensemble mais aussi pour en faire des citoyens du monde (voir : pourquoi emmener bébé en voyage alors qu’il ne s’en souviendra pas ?) – pour qu’ils apprennent qu’il y a d’autres façons de faire, qu’ils soient respectueux des autres coutumes et surtout qu’ils n’en aient pas peur. Les récents attentats en France (Charlie hebdo) me confortent dans notre mode d’éducation même s’ils me font peur sur bien d’autres points.
En expatriation, les enfants (les adultes aussi) sont confrontés à différentes cultures en même temps. Par exemple, à Singapour, les Singapouriens d’origine chinoise, malaise ou indienne se côtoient. Mes enfants sont donc habitués à voir une mosquée à côté d’un temple hinddhou, lui-même à quelques pas d’un temple bouddhiste. Deux assistantes maternelles de la crèche portent le voile, les autres non. Certaines sont singapouriennes, d’autres chinoises et d’autres philippines. Les enfants aussi baignent dans des cultures bien différentes à la maison mais ont plaisir à jouer tous ensemble. Les photos de classe des Petits Globetrotteurs ressemblent un peu à une pub Benetton et c’est chouette. Très jeunes, ils ont compris qu’il existe des tas de langues et les possibilités qui s’offrent à eux s’ils en maîtrisent plusieurs. Dans notre résidence par exemple, nos voisins sont anglais, suédois, canadiens, danois, hollandais, turcs, philippins ou singapouriens. Ce mélange des cultures est l’occasion pour petits et grands de voyager en apprenant sur les us et coutumes de ces pays.
Dans toutes les situations et dans tous les pays, les enfants se sentent ainsi très vite chez eux.
Des voyages dans la région sans décalage horaire ou presque !
Et puis quand vous aurez fait le tour de votre pays d’expat, vous pourrez vous rendre en famille dans un des pays de la région en quelques heures et sans décalage horaire ou presque pour un prix beaucoup plus bas que si vous étiez parti de la France, de la Belgique ou du Canada 😉
Cet aspect de l’expatriation en famille est loin d’être négligeable ! On bosse, on économise un peu et bam on part en week-end à Bali. Pour les vacances de la Toussaint ? L’Australie en camping-car, pourquoi ?! Et quand on a fait le tour de la région, on pense à une nouvelle expatriation sur un autre continent 😉
Cet article est une introduction à la nouvelle catégorie qui voit le jour sur Petits Globetrotteurs : Expatriation. Parce que oui, l’expatriation en famille peut être assimilée à un long voyage !
Quel est votre avis sur le sujet ? Long voyage ou pas ?
* Je ne donnerai pas ici de conseils pour s’expatrier car je pense que cela varie d’un pays à l’autre. Si vous souhaitez des infos sur l’expatriation à Singapour, je vous conseille le blog de Louis – Paris-Singapore – ou je vous invite à venir poser vos questions sur mon groupe Singafrog.
lenoir
Bonjour.
On en discute justement avec mon mari.
On regardais Canada car au moins pas de soucis de langue et en plus on adore ce pays. Et de là bas plein de chose à visiter.
Mexique, Floride, New York …
Nous on prend souvent des fille au paire qui vient de différents pays pour une question pratique mais aussi pour que les enfants soient ouvert d’esprit. Et ça nous fait voyager quand ils parlent de chez eux.
On a eu Brésilien, suédois, Allemagne, Canada. ….
Mais l’expatriation me tenterais bien.
Maman Globetrotteuse
C’est effectivement un beau projet que je souhaite à beaucoup de familles 🙂
Papymamybretagne
Trés belle analyse.
Nos petits enfants sont en effet ouverts sur le monde .
Et puis ,cela nous a permis de voyager et de découvrir des pays en dehors des sentiers battus.
Sandrine
Moi j’ai été expatrié un an pour les études, Pas bien loi en Angleterre, mais c’est quand même une expérience enrichissante. J’ai fait aussi un long voyage de 6 mois en amoureux! Et j’avoue que même si l’envie est là de partir en famille, pour le moment j’écoute les besoins de mes enfants qui ont envie de garder leurs copains, aller au ski chaque semaine etc… L’expatriation permet-elle vraiment de s’intégrer dans une nouvelle culture ou les expatriés se regroupent-ils trop souvent avec leur propre concitoyens? Et pour un voyage au long cours, est-ce vraiment l’envie de mes enfants! Du coup, on a de la chance, on arrive à voyager pendant nos congés seulement et c’est déjà énorme!
En tout cas ce sont à coup sur des aventures familiales inoubliables et pleines de nouvelles expériences!
Maman Globetrotteuse
Evidemment, tous les enfants et toutes les familles sont différentes. L’expatriation ne convient pas à tout le monde. J’ai d’ailleurs eu l’occasion de rencontrer des familles qui ne se plaisaient pas du tout à Singapour, pourtant pays reconnu comme un paradis par nombre de familles expatriées.
Après, même si l’intégration des expatriés n’est pas parfaite (à moins de se marier à un local, cela me parait difficile d’être totalement intégré(e)), il n’empêche que les enfants (et adultes) cotoient tous les jours des locaux avec des façons de faire et de penser différentes et qu’ils apprennent à leurs côtés 😉 Chose évidemment possible lors de voyages mais qui dure sur le long terme en expatriation.
Virginie
Je suis completement d’accord avec ton article Emilie. Apres 4 annees passees a Kuala Lumpur et maintenant la 4e annee en Chine, Shenzhen, je continue a penser que ces expats sont de longs voyages. Et comme tu le dis aussi, les petits globetrotteurs (6 et 10ans), sont a l’aise partout en Asie, Oceanie et Europe, pour eux, dans leurs tetes, ou papa et maman sont, ils sont, et tous ensemble nous construisons notre chez nous « Home ».
Ils parlent francais, anglais et mandarin, comprennent un peu le cantonais. Le grand a finalement comprit que c’etait un atout d’apprendre de nouvelles langues.
Un peu peur du retour en France, le systeme scolaire franco francais ne leur conviendra pas, et c’est un peu le revers de la medaille. Ils sont tous les deux contents de rentrer, car ils ne connaissent que la France pour les vacances, donc vue d’ici la France, c’est fun. Grosse desillusion en perspective.
Les deux gardent bien en tete tous nos voyages, et quand on leur demande ou ils veulent vivre, la reponse parait tellement evidente pour eux… Malaysia, Thailande, Singapour… Bah voui evidement 🙂
Derniere ligne droite de notre long voyage en famille, que du bonheur.
Merci a toi pour ce nouvel article !
Maman Globetrotteuse
Profitez jusqu’au bout et je comprends tout à fait la « peur » du retour. Quand j’ai dit à Petit Globetrotteur 1 (6 ans) qui n’a jamais vécu plus de 3 semaines d’affilée en France et qui me tannait pour rentrer vivre pour toujours en France que les enfants devaient aussi aller à l’école là-bas, inclus l’hiver quand il fait froid, il a un peu déchanté 😉 Mais c’est sûr, on rentrera un jour parce qu’on aime quand même ce pays très fort :p
Charlotte (Little World Citizens)
Je suis bien d’accord avec toi, l’expatriation est pour moi un voyage au long court qui nous permet de découvrir de nouvelles destinations a notre rythme mais aussi de nous immerger totalement dans une culture qui nous est au départ inconnue.
Nous avons vécu dans 8 pays (Singapour entre autres) et on ne compte pas s’arrêter là. Je trouve ça tellement magique de découvrir le monde avec les enfants, et l’expatriation nous permet de vivre cette aventure au quotidien. Grandir à l’étranger est une super opportunité pour eux (J’en parle dans cet article http://www.littleworldcitizens.com/5-lecons-que-jaimerais-que-mes-enfants-retiennent-de-leur-enfance-a-letranger/ ) , qui leur apprend notamment la tolérance et le respect des différences…. bien nécessaire dans ce monde.
Maman Globetrotteuse
Wah 8 pays en famille Charlotte ! Quel courage de gérer tous ces déménagements 😉
+1 pour le côté magique de l’expatriation et sur la tolérance bien entendu.
Anne
C’est marrant, parce qu’étant moi-même une ATCK et imposant ce mode de vie à ma famille (même si ce n’est pas moi qui fournit la subsistance financière de notre foyer), je ne me suis jamais dit que l’expatriation est un long voyage. Je pense qu’on le considère comme un voyage parce qu’il y a un départ (de France, en l’occurence) et donc forcément (?) un retour (en France ?) …
Mais il y a quelques temps une « tourdumondiste » à qui je disais que moi aussi j’aimerai partir pour un long voyage m’a répondu: « Mais vous faites déjà un tour du monde ! ». Et je ne m’étais jamais formulé ça comme ça …
Pour moi, il n’y a jamais eu de « départ » (ou alors si … quand j’avais 4 semaines) et pas encore de retour (mais est-ce vraiment envisageable quand on a passé les 34 dernières années de sa vie dans le temporaire ?). Mes enfants sont nés sur 3 continents différents, ils ont beau s’appeler « Français », c’est difficile à définir, chez nous puisqu’ils n’y ont jamais passé plus de 3 semaines d’affilée. Nous avons vécu dans 5 pays différents dans les 12 dernières annés (en famille, je ne compte pas ce qui se passe « avant »), donc oui, peut être, c’est comme un voyage, un tour du monde au ralenti. Mais, mis à part les petits « voyages » que nous faisons pour découvrir le pays ou la région, je considère qu’on ne voyage pas: on y vit, c’est la « normalité » pour nous. Je fais beaucoup d’effort pour que ma famille se considère chez elle où qu’elle soit, je travaille beaucoup sur le « grounding ».
De manière générale, quand on part en voyage, on met le quotidien en pause (et c’est ça qui est génial !), et on le reprend en rentrant (et c’est super chouette aussi !). Notre quotidien n’est pas mis en pause parce que nous sommes Français de passeport mais que nous habitons hors de la France.
Delft, Singapour, Umhlanga, Kuala Lumpur et maintenant Shanghai c’est chez nous (et toutes les autres villes partout dans le monde où j’ai habité avant ma famille, c’est aussi chez moi). Même après que nous ayons quitté ces endroits, cela reste un peu quelque part « chez nous ». Je crois que c’est très important, car je ne veux pas que le temps que nous passions dans ces endroits soit une parenthèse, ou pire, une succession de parenthèses.
J’ai souffert, enfant, de ce manque de continuité, quand mes parents déménageaient et qu’on « enterrait » un peu les années passées à tel ou tel endroit, au profit de notre « francitude » qui, elle, était supposée être le plus important de tout.
Donc oui, quand on habite dans un pays qui n’est pas le nôtre, on se fait plaisir à le découvrir (et je te rejoins tout à fait sur l’idée de vivre en expat dans son propre pays: tu ne peux pas imaginer les envies que j’ai de découvrir la France et l’Europe). Mais, dans mon cas, je ne considère pas l’expatriation comme un voyage.
Ou alors, c’est ma vie tout entière qui en est un … mais n’est-ce pas le cas de tout le monde ? 😉
(merci pour cet article, très intéressant)
Maman Globetrotteuse
Merci Anne pour cette merveilleuse contribution vue du côté d’une Third Culture Kid (TCK) ! Je n’avais pas pensé au côté « mise en pause » lors des voyages et sur ce point, je te rejoins entièrement, l’expatriation ne serait donc pas un long voyage. Mais je me demande par contre si le fait que tu te sentes partout un peu chez toi n’est pas justement du à ce même statut de TCK 😉 Mes enfants seront sûrement comme toi en tous cas !
Monpetitmelimelo
On y réfléchit justement l’expatriation… 🙂
Après un super voyage au Canada en novembre avec notre Bébé, âgé alors de 7mois et 1/2, on se disait que l’on se verrait bien vivre là-bas… c’est un pays tellement beau ou nous avons fait des rencontres sympas, vu de magnifiques paysages et il en reste encore tellement à découvrir en fonction des saisons ainsi que tous les pays du continent Américain qui deviennent tout de suite plus rapidement accessibles +++
On y réfléchit et on devrait certainement se refaire un petit voyage là-bas aux beaux jours pour confirmer notre choix 🙂 +++
Maud a GZ
C’est exactement ce qu’on vit: le depaysement au coin de la rue, l’ouverture d’esprit des enfants et bien sur la photo de classe « pub benetton ». Le cote citoyen du Monde est renforce dans les ecoles internationales qui suivent le programme IB. Mais oui: quelle adaptation quand il y a un retour en France?
Alors que nous avions eu une possibilite de rentrer en France au bout de 3 ans, nous avions refuse avec l’idee que nous n’avions pas fini de faire le tour de notre region (Guangdong? Chine? Asie?). Pour la 6eme annee en Chine du sud, nous revons de changement. Mon aine age de 9 ans est enthousiate a l’idee d’apprendre une quatrieme langue. Mes filles, agees de 4 et 6 ans se sentent dans leur pays ici et sont tristes a l’idee de partir.
Question: Y a t’il une duree « ideale » d’expatriation dans un pays pour les enfants?
Maud
Maman Globetrotteuse
C’est une bonne question Maud. Je pense que l’expatriation est bénéfique pour les enfants (et pour nous aussi) quelque soit la durée. Si l’expatriation est courte (moins de 2 ans ?), cela permet de se confronter au monde, à des cultures différentes, éventuellement de se familiariser avec une langue nouvelle. Si l’expatriation est longue, elle permet d’intégrer les us et coutumes d’une autre culture, de mieux comprendre, de se faire des amis qui le resteront peut-être pour toute la vie. Bien évidemment, la façon dont les enfants perçoivent l’expatriation est également lié à la façon dont elle est perçue par les parents.
Les Petits Globetrotteurs sont nés tous les deux à Singapour et y sont (forcément) très à l’aise. C’est chez eux ici. Cela n’empêche pas le plus grand de demander à rentrer en France définitivement (parce que pour lui, la France, c’est les barbecues l’été, la famille et les vacances !). Cet été, nous quitterons Singapour pour le Moyen-Orient. Une nouvelle aventure qui permettra à toute la famille de voyager encore un peu plus 🙂
Charlie
Parents de trois loulous, nous sommes partis passer 9 mois à Dublin en Irlande en 2011-2012 : le Grand avait 6 ans, le Moyen 4 et la petite 6 mois. Nous sommes partis sur un coup de tête : une envie de voir du pays, de voyager en famille, de sortir de la routine et de ne pas avoir de regrets plus tard…
Un contrat en poche pour la maman (prof de français, ça aide 😉 nous nous sommes lancés : une voiture, 3 enfants, des valises et une destination mais pas de logement et aucune idée de ce qui nous attendait sur place. Nous avons adoré et le départ du retour fut un vrai déchirement ; mais nous avions une maison en France et pas de pistes de travail viable à long terme en Irlande…
Nous avons vécu ce séjour comme un grand voyage : nous avons fait des ballades tous les jours, découvert Dublin, le Connemara, le Burren, vu des sites magnifiques et fait le plein de souvenirs !!!
Quand on a pas les moyens de partir faire le tour du monde (ce qui est notre cas), l’expatriation est une solution avantageuse pour voyager ; nous retenterons dès que possible !!!
Maman Globetrotteuse
Quelle merveilleuse aventure Charlie ! Merci pour le partage.
Maud a GZ
Super Charlie, l’experience a eu l’air d’etre vecue a fond.
Je me pose alors la question: est-ce que l’expatriation a court terme n’est pas vecue plus intensement, vraiment comme un voyage car le temps est compte.
Avec un contrat ouvert, on se dit qu’on a le temps… Apres 6 ans, il nous reste 3 mois pour « profiter » et c’est maintenant qu’on se rend compte que la routine s’etait installee. Prochaine destination: l’Indonesie, pour deux-trois ans, a nous les nouvelles explorations!
Valérie
Bonjour à tous,
Voilà que je découvre avec bonheur ce blog avec une multitudes d’informations vraiment géniales. Nous sommes une petite famille avec 2 enfants, 3 et 5 ans et nous partons en fin d’année pour 5 mois au Etats-Unis pour suivre mon mari (qui doit suivre une formation là-bas). Je lis donc beaucoup de conseils sur la préparation de ce voyage. J’ai malheureusement pas trouvé beaucoup d’infos sur une expatriation aux US. Nous allons devoir scolariser nos enfants et je suppose que nous trouverons des écoles françaises là-bas avec j’espère un bon bain dans la culture et la langue du pays.
Je lis beaucoup de commentaires sur l’enthousiasme des enfants dans ce genre d’aventure, qu’ils s’adaptent mieux que nous et j’en doute pas. Par contre y a-t-il aussi des enfants qui ont le blues du pays d’origine? Avez-vous déjà vécu cela avec vos enfants?
Et en 5mois, pensez-vous qu’ils auront le temps d’apprendre l’anglais?
Maman Globetrotteuse
Bonjour Valérie,
Quelle belle aventure en perspective ! Les Petits Globetrotteurs sont tous les deux nés à Singapour et donc exposés à l’anglais dès leur naissance. J’aurai donc du mal à dire si 5 mois sont suffisants pour apprendre mais il semblerait que les enfants jeunes aient des facultés assez incroyables. Dans tous les cas, ce ne peut être que positif.
Pour ce qui est du blues, oui c’est arrivé à notre aîné au retour des vacances d’été en France il y a deux ans. Une soudaine envie d’habiter en France alors qu’il n’y a jamais vécu. Mais je pense que c’était plus un manque de la famille que de la France elle-même. En 5 mois, je ne pense pas que les enfants auront le temps de s’ennuyer 😉
J.
Super article ! Etant de nationalité franco-malgache, j’ai décidé de rentrer un peu à Madagascar, mais la vie en expatriation en étant enfant m’a semblé l’une des plus belle chose qui soit et du jour où j’ai des enfants, je pense que je ferais la même chose. J’aurais envie de donner à mes enfants la chance que mes frères et soeurs et moi avons eu. Et puis, les chiens ne font pas des chats :).
Linda Elowynn
C’est exactement ce qu’on fait! Suis jeune maman Expat à Madagascar, et cela nous permet de voyager explorer tous les jours sans trop de complications et de fatigue. Suis là depuis 5 ans et je n’ai toujours pas fini d’en découvrir……
Ton article me fait bien plaisir car on est d’accord que c’est du voyage quand même hein ? Du voyage tranquilou à son rythme….. Surtout quand la santé et les finances ne permettent pas de faire le tour du monde comme je voudrais 😉 (handicapée et fauchée, c un peu beaucoup compliqué, et c’est déjà un exploit d’être ici!)
Photos de nos aventures et découvertes sur le blog! 😉