Dernière mise à jour le 27 mars 2014 à 14h00
Nous avons vu que la sécurité et les conditions sanitaires étaient deux éléments importants quant au choix de la destination. Le climat et l’altitude sont deux autres facteurs importants.
- Les Saisons
Nombres de pays tropicaux par exemple, ont des saisons sèches et des saisons humides (traduire humide par pluies torrentielles dans certains cas !). Alors avant de réserver vos billets d’avion, vérifiez la saison si vous ne voulez pas vous retrouvez avec bébé en pleine mousson.
De même, un climat extrême (aussi bien chaud que froid) ne saurait convenir. A moins que vous ayez l’intention de rester dans votre chambre d’hôtel ?! )
Autre remarque – on dit souvent qu’il ne faut pas s’exposer au soleil (et encore moins les enfants) entre 12h et 16h. C’est tout à fait valable pour la France mais méfiez-vous lorsque vous vous rendez dans des pays plus proches de l’équateur… Exposer les plus jeunes enfants à 11h du matin en Malaisie n’est pas forcément une idée de génie. Dans tous les cas, veillez à les enduire d’écran total et à leur mettre un T-shirt et une casquette ou un chapeau.
Une petite requête sur un moteur de recherche de type : « climat+pays+mois auquel vous comptez partir » devrait vous donner toutes les informations nécessaires pour choisir votre destination de rêve.
- L’Altitude
Si vous allez en montagne, il vous faudra veiller à ne pas dépasser une certaine altitude selon l’âge de votre enfant. La diminution de l’oxygène en altitude peut avoir des conséquences graves sur les bébés et les jeunes enfants.
En règle générale, on peut considérer que l’on peut aller jusqu’à :
– 1200 mètres d’altitude pour les enfants de moins d’1 an
– 1800 mètres entre 1 et 2 ans
– 2500 mètres de 2 à 5 ans
– 3000 mètres de 5 à 10 ans
Passé l’âge de 10 ans, les enfants ont la même « résistance » à l’altitude que les adultes. Une étude sur les enfants de 13-15 ans jusqu’à 5000 mètres a été menée et relayée dans Trek Magazine.
Anne
Intéressant cet article: nous revenons tout juste d’une virée en Mongolie Intérieure, au cours de laquelle nous sommes montés à plus de 3000 mètres.
Comme mon petit dernier (le dernier, promis !), avait tout juste 8 mois, je me suis beaucoup renseignée, j’étais un peu inquiète. Après plein de lectures et de demandes de conseils à des docs, j’en suis arrivée à la conclusion suivante: les enfants ne sont pas plus à risque que les adultes de souffrir du mal de l’altitude (autrement dit, selon les études, l’occurence de mal des montagnes chez les adultes et les enfants est la même). Ce qui pose problème, par contre, c’est la détection des symptômes du manque d’oxygène, pas toujours évident à déceler chez les bébés, de même que la difficulté des enfants plus grands à exprimer précisément ce qui ne va pas.
De fait, mon bébé s’est porté comme un charme (alors que j’ai été terrassée par un abominable mal de tête le premier jour, à 2800 !). Les autres ont eu des maux de tête un peu intermittents. On les a fait boire beaucoup beaucoup d’eau et ça s’est très bien passé.
L’année dernière, nous étions allés dans le Sichuan et le Yunnan à des altitudes similaires (2 nuits à 3600 au dessus des Gorges du Saut du Tigre) et ma seconde fille (6 ans) s’est plainte de maux de tête. En montant doucement et en buvant d’eau, les symptomes s’estompaient facilement.
Je me pose aussi toujours la question des gens qui vivent là bas. Certes, ils ont peut être une constitution différente de la notre (et encore ?), mais on a croisé plein d’enfants qui vivent au delà de 3000 mètres…
Maintenant, il semble qu’il n’y a pas de prédispositions; ça peut arriver à n’importe qui, ça dépend de plein de choses. On reste donc toujours sur nos gardes, évidemment !