L’importance de la formation premiers secours pour les parents voyageurs

Dernière mise à jour le 6 mai 2024 à 6h49

Parents voyageurs ou pas, être formé aux premiers secours est une bonne chose. On prie tous très fort pour qu’il ne nous arrive jamais rien (et surtout à nos enfants) et pour ne pas avoir à se servir de ce que nous avons appris mais sait-on jamais. Si la situation devait se présenter, mieux vaut avoir une petite idée de quoi faire plutôt que de rester les bras balants.

C’était ma résolution 2014 : me former aux premiers secours. Papa Globetrotteur a reçu la formation bien avant la naissance des enfants mais je me suis toujours dit que si quelque chose devait lui arriver ou aux enfants lorsque je suis seule avec eux, je serais bien désemparée.

Quand on voyage en France ou en Belgique, on ne se pose pas forcément la question car l’accès à des soins de qualité, rapidement, est quasiment assuré. Quand on voyage en Asie du Sud-Est avec des enfants, il vaut mieux être paré à devoir apporter les premiers soins soi-même. En effet, l’accès à des soins de qualité est loin de couler de source. Même dans les grandes villes. On se dit toujours que cela ne nous arrivera pas et puis on commence à entendre des histoires d’amis d’amis à qui c’est arrivé justement (cf. les cas de piqûres de méduses-boîte à Bintan puis à Phuket par exemple – avec dans le 1er cas, un petit garçon sauvé parce que son papa a su lui faire un massage cardiaque).

En juin dernier, j’ai donc suivi une première formation en français à Singapour avec le Dr. Anne Genetet : une formation très utile aux parents de jeunes enfants. Cette formation couvre aussi bien les épisodes de fièvre pour savoir quand aller ou retourner chez le médecin, la gestion des traumatismes crâniens, la gestion d’un etouffement chez le nourrisson ou l’enfant plus grand ou encore savoir prendre la décision de rentrer à Singapour quand on est en voyage dans la région et qu’un incident se produit. En gros, savoir prendre la bonne décision quant à la santé de nos enfants.

C’est d’ailleurs après cette formation que je me suis constituée une trousse premiers secours spéciale « gros bobos » qui est venue en renfort de ma trousse premiers secours initale. Des straps, du tulle gras, des compresses stériles : le grand jeu pour soigner une plaie qui saigne. Elle nous a accompagné en octobre en Australie – pays dans lequel les distances entre 2 hôpitaux peuvent atteindre plusieurs centaines de kilomètres. Je vous donnerai le détail dans un prochain post.

Et puis en décembre, j’ai passé la formation premiers secours de la croix rouge : massage cardiaque, bandages, étouffements, symptômes d’une crise cardiaque ou d’un accident vasculaire cérébral (AVC). Je ne sais pas comment je réagirai face à un accident mais je pense que je serai plus à même de faire les bons gestes et je recommande donc cette formation à tous les parents voyageurs (je ne pense pas que les autres me lisent mais qu’ils n’hésitent pas non plus !). Je me sens un peu plus sereine. Sachez que la croix rouge dispense également une formation premiers secours enfant et nourrisson (mon prochain challenge).

En parallèle et pour se rappeler des bons gestes dans la panique, vous pouvez télécharger l’application premiers secours de la croix rouge britannique (en anglais – très complète). Merci au Dr. Anne Genetet pour l’info.

Enfin, je vous recommande également le livre First Aid Manual aux éditions DK que j’ai reçu lors de ma formation et qui est très bien fait (beaucoup de photos). Il y a également une édition dédié aux premiers secours chez les enfants : First Aid for Babies and Children. Il existe aussi un nombre important de livres premiers secours en français mais je ne les ai pas testé et ne préfère donc pas vous en recommander un en particulier. Si vous en avez un à recommander, n’hésitez pas à le faire en commentaire ci-dessous.

Alors, la formation premiers secours fera-t-elle partie de vos bonnes résolutions cette année ? Quand même plus important que de perdre 3 kilos 😉